Le ciel était de ceux qui ne présageaient rien de bon. Les nuages masquaient le soleil qui, depuis ces derniers mois, dardait rarement des rayons chauds et rassurants. Une journée normale en ces temps d’inquiétude constante. Baboutiti languissait quelque peu dans la cour du château d’Amakna, le dos ankylosé d'avoir porté ces lourds paniers d’osier tressé.
« Va les étendre. Ces linges sont à faire sécher de suite, pour le seigneur. Vite. »
Sa mère donnait toujours des ordres de façon rude, mais elle était une femme de devoir et consciente que les temps présents forgent les consciences. Baboutiti n’avait que 17 ans mais en paraissait quelques uns de plus. Les cheveux noir, la peau blanche, il était dotée des faveurs de la nature, grand et mince, les regards des gardes se posaient souvent sur il, concupiscents. IL jouait de ses atouts avec grâce et parfois effronterie, son caractère était empreint de joie de vivre et de rébellion. IL était un jeune homme que chacun appréciait, acceptant ces quelques petits écarts de conduite avec gentillesse, riant même de cette facilité qu’il avait de se tirer toujours des maladresses qu’il commettait.
Mais ce matin, Baboutiti se sentait, non seulement fatiguée par le travail, mais aussi gêné et mal à l’aise. Sa tête le faisait souffrir par intermittence, il n’avait pas bien dormi la nuit dernière. Se retournant et grommelant dans son sommeil, il n’avait pas réussit à trouver le repos qui estompe les douleurs et évacue les soupirs. Du plus loin qu'il se souvenait, il dormait mal, mais la nuit dernière avait été plus que difficile, presque indescriptible. Et voilà que maintenant, il tentait de se débarrasser de cette migraine qui minait son moral. Mais rien n’y faisait. IL tentait de se concentrer sur son travail, ne pensant à rien d’autre que son labeur.
Étrangement, son mal de tête se calma, il se sentit quelque peu soulagée, mais attribua cette trêve au hasard qui faisait parfois bien les choses. Bien qu’en Amakna le hasard n’était qu’un mot parmi tant d’autres, plus personne n’y croyait à ce hasard Sauf les Iop joueurs émérites. Soulagée, il reprit le panier d’osier dans ses mains et s’en alla pour étendre le linge délicat. Quelques solides fils étaient tendus derrière la cour principale. Arrivée à destination, il posa son panier et commença à démêler les draps de lin.
Son mal de tête reprit soudain, le laissant désemparé, figé. Prêt à tomber à terre, il lâcha le drap qu’il tenait, le laissant choir sur la terre souillée.
Il enserra sa tête entre ses mains tremblantes, ne sachant que faire pour chasser cette douleur qui la terrassait. Il réussit à relever quelque peu la tête et entrevit au travers de ses larmes le massif de fleurs odorantes.Il les fixa tant bien que mal, beauté naturelle en ce monde désespéré. Une fleur à peine éclose, un simple bouton de rose attira son attention, ou du moins captura son regard assez longtemps pour s’imprimer en son esprit. La vision de ce bouton distilla en lui un souffle de paix, un instant d’épanouissement. Son mal de tête se dissipa légèrement. IL continua à fixer tant bien que mal le bouton de fleur, l’imaginant dans son esprit, pensant qu’une fleur ne pouvait rien ressentir, ne pouvait pas souffrir. IL tenta d’être un bouton de fleur, d’oublier la douleur. IL fermait les yeux maintenant, mais voyait dans son esprit ce qui la ferait moins souffrir. Un sentiment l’envahit, elle ne put déterminer et puis il s’effondra à terre, près du panier de linge humide, le visage pâle.
IL rouvrit les yeux lentement. Au début, il ne put que distinguer quelques contours, quelques couleurs, puis sa vision se fit plus claire. Il était allongé sur son lit, dans sa chambre. Il entrevit sa mère, penchée sur lui, inquiète. Il se réveilla petit à petit, conscient que celui-ci discutait avec une autre personne, mais ne comprenant pas un traître mot de la conversation.
« Elle se réveille.
- Baboutiti, mon gars. Comment te sens tu ? »
Baboutiti peina à articuler quelques mots, sa bouche était pâteuse. Mais déterminée et têtue comme lui l’était, il parvint à s’exprimer.
« Je me sens fatiguée, mère. Étrangement fatigué.
- Te rappelles tu quelque chose ?
- Pourquoi que s’est-il passé ? »
Baboutiti ne gardait aucun souvenir de ce qu’il s’était passé. Le vague souvenir d’un mal de tête insupportable fit surface dans sa mémoire mais rien de plus. Sauf peut être une fleur, oui une fleur, belle, douce.
« Nous t’avons retrouvée évanouie dans la cour est. Pâle, si pâle… Et… »
Baboutiti sentit que quelque chose n’allait pas. Que sa mère lui cachait quelque chose. Quelque chose d’important.
« Qu’est ce qu’il y a Maman ? »
L’autre personne prit la parole. Baboutiti la reconnut, il s’agissait de la prêtresse.
« Le linge était sec, plié… Dans le panier d’osier. Il n’a pas été déplié, Baboutiti
- Nous t’avons trouvée quelques minutes après que tu soies partie. Un cri a alerté les gardes. Tu as crié Baboutiti. Pourquoi ? »
Baboutiti ne put dissimuler sa surprise. De vagues souvenirs refirent encore surface, oui elle se rappelait maintenant.
« Je n’ai pas plié le linge, je n’ai pas eu le temps. J’avais tant mal à la tête, si mal. J’ai du crier en tombant. »
IL ne comprenait pas bien ce qui lui était arrivé. Et au vu des visages qui lui faisaient face, l’inquiétude se mêlait à l’incompréhension.
« Baboutiti. Ce n’est pas la première fois que cela t’arrive. Jamais cela n’a été aussi grave, jamais avant ne tu t’étais évanouie. »
Il se rappela alors les fois où les tartes une fois posées sur la table, à peine sorties du four avait tout simplement refroidi à une vitesse incroyable. Baboutiti se brûlait souvent d’ailleurs en les sortant. Les fois où les fenêtres se nettoyaient avec une facilité déconcertante à son contact, et ses rêves, ses nuits, rarement reposantes... Et toujours près d’lui, il se rappelait les fleurs. Si belles, si réconfortantes.
« Je… J’ignore ce qu’il se passe. »
Sa mère affecta un air inquiet. Son regard se teintait de peine. Elle continua :
« Mon petit Baboutiti. Tu vas devoir nous quitter. Il te faut aller à Bonta.
- Bonta? Mais… »
Sa mère afficha un visage déterminé. La femme de poigne redevenait ce qu’elle avait toujours été. Une femme de devoir.
« Oui, Bonta. Le seigneur des plaines est au courant et a déjà envoyé un message à la milice. Tu pars demain. Tu seras escortée par un garde. Un jeune garcon de ton âge, tu doit être accompagnée pour aller à la Tour blanche. Certes, tu ne vas pas jusqu’en pays Bwork, mais cela sera nécessaire. Demain. »
Sa mère quitta la pièce, non sans lui avoir déposé un baiser sur le front. La prêtresse suivit les pas de sa mère, son regard triste. Babou pleura longtemps dans sa chambre. Sa mère l’abandonnait. Tout s’écroulait. A force de larmes et de soupirs, elle sombra dans un sommeil sans rêve. Du moins n’en garda t-elle aucun souvenirs.
Le lendemain matin, elle se leva avec le soleil. Un brin de toilette, un dernier regard à sa chambre et là voilà qui quittait ce qu’elle avait toujours connu. Un foyer. Un garde à Dragodinde attendait déjà dans la cour. Une Dragodinde pourpre l’attendait en piétinant à son coté. Ses affaires empaquetées dans des fontes simples mais solides. Sa mère discutait avec le garde. Baboutiti s’approcha, la nuit avait effacé toute sa peine, ne demeurait que regret. IL sourit à sa mère, déposa un baiser sur sa joue, prit la lettre qu’on lui tendait, envoya en l’air milles baisers aux personnes qui s’affairaient déjà dans la cour et monta à Dragodinde, avec élégance.
Bien que servant, Baboutiti était fin observatrice et ce qu’il voyait faire une fois, lui suffisait pour le refaire avec aisance. De plus, il était de nature gracieuse et élégante même en habit humble de servante du château. Il était surprenant, ce jeune garçon d’à peine 17 ans.
Le garde lui fit signe de le suivre. Celui-ci était plein d’assurance et source de confiance. Il saurait la protéger et l’escorter jusqu’à Bonta. Rigan s’appelait-il. Il fit un signe de la main, et partit au galop, Baboutiti le regarda partir et avant même qu’il ne put dire un mot, sa dragodinde partait au galop suivant le garde, impatient. Il se maintint en selle au départ difficilement puis de plus en plus facilement, jusqu'à ne faire plus qu'un avec sa monture.
Son voyage se fit sans encombre. Le rythme était soutenu, quelques pauses pour manger et se reposer. Un rythme de campagne effrénée qui laissa Baboutiti quelque peu courbaturé.
Au terme du voyage, il écarquilla les yeux. Ébahie par la beauté de la cité. Son regard passait de demeures et demeures, capturant un détail, contemplant un chef d’œuvre. IL en avait le souffle coupé. IL fut conduit à la Tour blanche. Là, Rigan lui fit ses adieux et lui souhaita bonne chance. La lumière te protège furent ses derniers mots. IL grimpa les marches de l’entrée et arriva dans le hall de la milice. Quelque peu intimidée, il resta là, époustouflé .Bonta.
IL arriva près d’une jeune femme, habillée tout de blanc, 7 liserés de couleurs marquaient le bas de sa robe, un anneau au majeur de sa main droite. Baboutiti salua la jeune femme avec élégance quoique avec quelque maladresse.
« Mon enfant ? Que puis je faire pour vous aider ? »
Baboutiti lui montra la lettre que sa mère lui avait remise. Bien qu’intimidée, il était impatient. Un léger sourire s’esquissa sur son visage. La joie de vivre reprenait le dessus. Entrée dans la demeure où il parcourut d’un regard avide les divers ornements plus sublimes les uns que les autres, il patienta quelques peu dans un vestibule aménagé sobrement mais d’une certaine classe. Puis on la fit passer dans un petit salon, où il fut bien accueillie.
Des serviteurs lui présentèrent un siège pour s’asseoir et un rafraîchissement qu’il but goulûment après sa longue chevauchée. Puis quelqu’un d’une haute stature entra dans la salle, Baboutiti se leva précipitamment pour lui présenter sa plus belle révérence. Le curieux personnage éclata d’un rire sonore et la convia à se rasseoir.
« Alors comme ça tu désires intégrer claire de lune, te crois-tu assez digne de ce titre ?
- Je ne sais pas si j’en suis digne, je me présente pour en être sûre. Ce que je sais, c’est que je suis destiné à vous rejoindre depuis mon humble naissance, c’est ma mère qui m’a envoyée ici avec cette lettre.... »
Baboutiti lui tendit la lettre
« Je ne veux pas de çe petite, que cela soit par naissance ou destiné que tu veux nous servir, ce n’est pas cela qui orientera notre choix. Sache que les temps sont rudes, il te faudra pour être acceptée chez nous passer plusieurs entretiens, et réussir une période d’essai qui ne sera pas une partie de plaisir pour une jeune iop de ton âge. »
Sur ce il prit la lettre et la jeta au feu. Baboutiti soupira et se laissa retomber dans son siège.
« C’est aux dieux et aux membres du conseil d’en décider maintenant » fit l’homme qui devait être le recruteur.
HRP/
je suis un iop terre niv 26
Je suis une jeune femme de 29 ans qui élève son fils de 9mois a la maison donc j’ais le temps de jouer plusieurs heures par jours et donc qu'elle est toute disposée à aller affronter n'importe quelle bestiole au fond de n'importe quel donjon
J’ais déjà crée une ioppette il y as un an de sa.
J’ais également un bûcheron de niv 15
Je souhaiterais plus ample connaissance et combattre des bestioles a plusieurs, et découvrir tous les recoin de dofus.